mercredi 18 août 2010
Traversée rapide et venteuse entre Sainte Lucie, Saint Vincent et Bequia - 17 août
Surpris par l'orage très violent dès 3h30 du matin, au mouillage de Soufrière, nous décidons néanmoins de démarrer une traversée longue de 60 miles marins soit environ 100 km. Nous parvenons à prendre la météo du Cross Martinique sur la VHF; elle est très favorable même si nous avons du mal à le croire vu les conditions dantesques qui règnent: pluie battante, éclairs et tonnerre (pas très rassurant quand on a un paratonnerre 18 mètres au dessus de la tête), faible visibilité et vent relativement fort, mer bien formée.
Si le temps s'améliore effectivement, le vent ne faiblit pas et la mer se creuse de plus en plus, avec une houle d'environ 2 m de creux et des trains de vague par le travers, dont certaines déferlent. A bord, tout le monde n'apprécie pas ce maelström de la même manière, d'autant plus que la traversée est longue, elle finit par se montrer éprouvante. En revanche, ceux qui aiment la voile et la vitesse sont servis: un près bon plain et 20 à 25 noeuds de vent établis nous permettent de dépasser brièvement une vitesse de 10 noeuds. La moyenne sur l'ensemble de la traversée, avec un ris de pris se situera au dessus de 8.5 noeuds.
Marc adore et a pris les choses en main durant l'ensemble des opérations pour optimiser les réglages des voiles, Sophie et Manu se tiennent, pour dire les choses pudiquement, légèrement en retrait. Partis vers 7:45, nous faisons une entrée triomphale au port d'Elisabeth à Bequia vers 14h00. Pas d'arrêt à Saint Vincent qui semble pourtant magnifique et très sauvage. L'ensemble des navigateurs ont boycotté cette destination en raisons d'exactions, de vols et de violences et répétées à l'égard des plaisanciers. Comme nous tenons à nos oreilles et que des coups de machette en travers de la figure ne feraient qu'accroître nos besoins en chirurgie esthétique, nous faisons l'impasse totale sur cette destination.
Si le temps s'améliore effectivement, le vent ne faiblit pas et la mer se creuse de plus en plus, avec une houle d'environ 2 m de creux et des trains de vague par le travers, dont certaines déferlent. A bord, tout le monde n'apprécie pas ce maelström de la même manière, d'autant plus que la traversée est longue, elle finit par se montrer éprouvante. En revanche, ceux qui aiment la voile et la vitesse sont servis: un près bon plain et 20 à 25 noeuds de vent établis nous permettent de dépasser brièvement une vitesse de 10 noeuds. La moyenne sur l'ensemble de la traversée, avec un ris de pris se situera au dessus de 8.5 noeuds.
Marc adore et a pris les choses en main durant l'ensemble des opérations pour optimiser les réglages des voiles, Sophie et Manu se tiennent, pour dire les choses pudiquement, légèrement en retrait. Partis vers 7:45, nous faisons une entrée triomphale au port d'Elisabeth à Bequia vers 14h00. Pas d'arrêt à Saint Vincent qui semble pourtant magnifique et très sauvage. L'ensemble des navigateurs ont boycotté cette destination en raisons d'exactions, de vols et de violences et répétées à l'égard des plaisanciers. Comme nous tenons à nos oreilles et que des coups de machette en travers de la figure ne feraient qu'accroître nos besoins en chirurgie esthétique, nous faisons l'impasse totale sur cette destination.
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