mercredi 22 septembre 2010

Antoine et ses 7 langoustes

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à nous les îles du Vénézuéla

Après avoir attendu 8j à Margarita dans une baie qui ressemble davantage à un parking à bateaux en pleine ville, où l'eau à la couleur du canal Bruxelles-Charleroi, nous pouvons enfin quitter l'île.
Une attente longue et pénible, d'autant plus que la région n'est pas "secure" et que le moindre déplacement sur l'île doit se faire en taxi, pour des raisons sécuritaires.
1 semaine pour que les autorités effectuent le clearance (formalités administratives d'entrée dans un pays).
Nous avons également du attendre la mise à disposition de la suite des cours des enfants pour le mois d'octobre sur la plateforme internet de la Communauté française.
Ensuite, étant donné que le convertisseur électrique nous a lâché, seul et unique appareil qui permet de faire démarrer l'imprimante à bord, Luc a passé sa journée à chercher une imprimante en ville pour sortir les 2000 feuilles (ce qui représente le travail de 3 enfants pour 1mois, rien que çà), pour la modique somme de 250€.  Ce sera la rentrée scolaire la plus coûteuse (achat de l'imprimante, achat du convertisseur, envoi par la poste Belgique/Martinique des premiers cours, impressions au Vénézuéla et ce n'est pas tout car jusqu'à présent, l'imprimante/scanner ne fonctionne toujours pas).

Nous partirons demain matin tôt pour les îles désertes au Nord du Vénézuéla: Blanquilla, Los Roques, Les Aves, Tortuga, ... et sans doute plus d'internet jusque fin octobre où nous remonterons à Grenade.

mardi 21 septembre 2010

Luc/Bob même combat


Les journées de Luc sont aussi chargées que celles de Bob : monter/démonter le convertisseur électrique, réparer la pompe de la douche, nettoyer/démonter le lock spido puis nettoyer la cale babord, monter au mât pour remplacer une ampoule, vérifier les niveaux d’huile des moteurs, gratter la coque incrustée de coquillages, apprendre le fonctionnement du tableau électrique, faire le tour de la ville pour trouver du gaz et ensuite monter un système d’adaptateurs polyvalent qui fait fonctionner le système français et américain, vérifier les pompes d’assèchement, remplacer la poulie de remontée du dinghy, …, un vrai musclor du bâtiment flottant!!!
Qui disait qu'il n'y a rien à faire sur un bateau.
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dimanche 19 septembre 2010

dauphins Testigos.wmv

tortue aux anses d'Arlet

La perle des Caraibes ... (?)


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Traversée Testigos-Margharita



Après avois passé une petite semaine aux Testigos, traversée sur 60 miles vers Margharita, l'île Vénézuellienne où nous pourrons accomplir les formalités administratives d'entrée (le 'Clearance') au Venezuela.
Traversée de concert avec Cetus que nous avons rencontré aux Testigos.
Traversée empreinte d'une certaine appréhension: nous passons à travers une zone parfois frappée par des actes de piraterie.
En plein milieu, nous rencontrons des pêcheurs (?) encapuchonnés comme des rebeus de banlieue, qui veulent nous proposer du poisson. Les enfants font des grands signes (stratégie du bouclier humain et du caractère sacré de notre bondissante progéniture), nous déclinons l'offre à distance respectable.
Pas d'autre incident, navigation moitié à la voile, puis, le vent molissant de 8 à 2 noeuds, au moteur.
Arrivée à l'île de Margharita en fin d'après-midi.
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Des oiseaux par milliers



Aux Testigos, les grands oiseaux sont rois: frégates et pélicans chassent sous nos yeux dans les eaux poissonneuses. A l'occasion, il se repaissent des têtes et abats des poissons que nous avons pêchés.
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Famille Demeester en Black and White

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Couleurs des Testigos


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Vakantie op de Vlaamse kust (avec les Flamands en moins)


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Testigos, fête de la Vierge


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Fête de la Vierge

Chaque année, pendant une semaine au début du mois septembre, les îles Testigos sont le théâtre d'un pèlerinage religieux qui rassemble des centaines de personnes, venues par ferveur, ou pour faire la fête.  Venues de Pampatar, Margharita et parfois plus loin, les pinetas surchargées et sur-motorisées ont parcouru près de cent kilomètres pour venir aux Testigos.  Pendant une semaine, les pèlerins et autres fêtards, camperont dans des conditions précaires, allégées par une consommation effrénée de Polar (la bière locale).  
Des petites pinetas "de sport", conduites par des adolescents font la course en slalomant autour des baigneurs et des voiliers au mouillage.  A l'instar des mobylettes ou scooters, leurs pinetas semblent être l'expression relativement phallique de leur virilité naissante.  Dans tous les cas, c'est très bruyant et très dangereux.
Deux jours après notre arrivée, une catastrophe est annoncée: trois pinetas, remplies de 30 hommes, femmes et enfants, parties en pleine nuit de Margarita, ne sont pas arrivées aux Testigos, vraisemblablement surprises par cette houle exceptionnelle venue de l'ouest.

Les craintes qu'elles se soient retournées sont réelles, des recherches sont entamées immédiatement par une armada d'embarcations.
L’évènement, à quelques jours des élections législatives, rencontre un écho considérable dans la presse et les médias.  Les autorités envoient marine de guerre et hélicoptères pour tenter de les retrouver.
Les veillées de prière à la Vierge des Testigos n'auront pas été vaines, les Pinetas, alors que les recherches allaient être abandonnées, ont été localisées en plein milieu de la mer des Caraïbes (à proximité de Blanquilla pour les deux premières, de Trinidad pour la dernière),  à plus de cent kilomètres de leur destination initiale.
Ces bateaux ne sont pas équipés: ni électronique, pas même un compas ou une boussole.  Juste l'essence nécessaire pour traverser et la bière Polar dans les glacières. Perdus pendant 3 jours, trompés par la houle qu'ils ont suivie alors qu'elle avait totalement changé de direction, rapidement tombés en panne d'essence, il n'ont dû leur salut qu'aux bières qu'ils avaient emportées et dont même les nourrissons ont pu se gaver.
L'histoire ne se termine pas totalement bien: un hélico spécialement affrété par les secours s'est abîmé contre un bateau de recherche océanique, découpant (dixit les tabloïds vénézueliens) sa proue avec ses pales, et en morceaux les marins qui s'y reposaient.  Résultat: deux morts et plusieurs amputés.

Arrivée aux Testigos


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Arrivée aux Iles Testigos

Après une traversée calme, vent arrière  crevante, nous arrivons aux îles Testigos mercredi 8 septembre vers 10h30 soit notre plus longue navigation: 90 miles de nuit.
Les îles Testigos sont complètement  isolées, et  la scène de sites naturels extraordinaires avec une nature de matin du monde.
Habitée par quelques pêcheurs, ses eaux regorgent de crustacés et de poissons. 1/4 d'heure de chasse sous-marine pour récolter un seau de 10 litres de poissons divers: poissons chirurgiens, balistes, rougets, perroquets, dorades et autres carangues.
Nous mouillons en face d'une plage en forme d'isthme, bornée par des dunes superbes.
Le temps et l'eau sont nettement plus frais et agréable.
Rencontre avec Casimir, Claudine et Charly, routards de la mer des Caraïbes depuis des années.
Le premier soir, nous nous faisons surprendre par un grain et le vent monte jusqu'à 25 noeuds, ce qui n'est finalement pas grand chose.  En revanche, le grain a monté au large, une très forte houle qui vient déferler sur nous  par train successifs.  Résultat, la poulie qui supporte l'annexe sur les bossoirs arrières, casse net, laissant tomber l'annexe à l'eau, restant suspendue par la poulie restante.  Nous larguons l'autre poulie et l'annexe, poursuivant, attachée par son amarre sa sarabande infernale, manque à plusieurs reprises d’atterrir sur sur les panneaux solaires implantés à deux mètres de hauteur.
Heureusement, nous avons mouillé toute la chaîne d'ancre, Kakao ne bougera pas pendant cette longue soirée.
Sur le rivage, c'est le branle-bas de combat, les Pinetas locales, mal ancrées ou simplement posées sur le rivage, prennent la houle de plein fouet et doivent être déplacées d'urgence sous peines d'être mises en pièce. Plusieurs d'entre elles seront noyées et mises provisoirement hors d'usage.

vendredi 3 septembre 2010

en 1987, les Américains, grands libérateurs, as usual

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Tahiti Douche connection

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Dites le avec des fleurs

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A la découverte de l'ile aux épices - Spice Island


La veille du départ de Marc, Sophie et Mattéo, nous décidons de louer une voiture, pour aller les conduire à l'aéroport à 5h00 du mat et pour découvrir Grenade de façon plus approfondie. Lever difficile pour le départ à l'aéroport, Marc assure (comme d'habitude), prépare du café pour les épaves qui émergent du sommeil ou de l'insomnie.  Départ en annexe avec tous les bagages dans un noir d'encre pas du tout rassurant.  Les lampes frontales font de la figuration et nous craignons de nous prendre une bouée, une balise ou une caille de corail.  Si Samsonite est renommé pour sa solidité, pas sûr qu'une immersion par quelques mètres de fond sauve les valises du naufrage définitif.
La voiture, rutilant 4X4 automatique, 15 ans d'âge, peut enfin démarrer dans le fracas de la courroie de l'alternateur, entraînée par la climatisation poussée à fond.  Je m'était bien demandé pourquoi la gentille dame ne l'allumait pas lorsqu'elle m'a accompagné pour aller quérir LE permis nécessaire pour rouler à Grenade.  Elle m'avait, avec assurance et un sourire faussement candide, certifié que la clim fonctionnait parfaitement; non par snobisme ou refus d'accompagner une démarche citoyenne orientée développement durable, mais parce qu'à l'heure où je couche ces quelques mots, je dégouline littéralement.


Finalement tout est OK, les angoisses aéronautiques de Sophie restent néanmoins bien présentes mais pourtant l'avion LIAT de 6h25 a bien décollé au ras de l'eau (avec ses 2 hélices comme aux temps héroïques de l'aéropostale).


Retour sur Kakao vers 7h00 pour un grand nettoyage: lessive et reprise de possession ou plutôt quasi inauguration de notre cabine versus propriétaire comme on dit dans le jargon: vaste chambre à coucher avec miroir au fond (sic) et nombreuses penderies, salle d'eau et salle de bain, que veut le peuple.


3 heures plus tard, c'est plié et nous démarrons avec l'annexe jusqu'au rivage où nous attend le sus mentionné rutilant carrosse.  La climatisation, effectivement, était fonctionnelle, avec en permanence 120 db de courroie d'alternateur qui dérape sur des routes de montagne inclinées à 30% (les lacets, cela accroît le coût des routes - comme en Syrie pour ceux qui se souviennent).
Départ par la côte: Morne Rouge, Grande Anse et Saint Georges, la Capitale.  L'étroitesse des routes corses, c'est de la rigolade, les Italiens au volant, de la roupie de sansonnet, ils roulent vraiment comme des dingues et votre serviteur, dont vous connaissez, pour certains d'entre vous, les travers passés, est totalement terrorisé.


Les couleurs sont créoles, maisonnettes en bois, uniformes de collégiennes anglaises et autres images d'Epinal.
Nous nous rendons aux Concordia Falls: petites maisons donnant sur la cascade obligeant les rares touristes égarés à payer un dollar US pour descendre via un sentier traversant la terrasse propriétaire, barboter dans une vasque aux vagues relents paradisiaques.
Cela ne nous intéresse guère. Nous optons pour la solution 'package' et acceptons la balade proposée par Bradford vers d'énigmatiques 'autres cascades' pour une distance et une durée qui ne le sont pas moins.  La rémunération du quidam est laissée à la discrétion du touriste en goguette.
Nous ne serons pas déçus.  Le gaillard se révèle une véritable encyclopédie aromatique: muscadiers, girofliers, arbre à Cacao, une multitude de plantes que nous humerons dans une démarche que Suskind aurait apprécié avec un enthousiasme jubilatoire.  Les parfums explosent dans les narines, jamais nous n’avons été exposé à des senteurs aussi violentes et subtiles.  Gingembre, basilic et agrumes se bousculent rapidement, les intitulés disparaîtront car notre mémoire est incapable d'assurer la rétention de ces informations odoriférantes nouvelles, les sensations, elles subsisteront.
Après 2 heures de promenade à travers le bocage grenadien, arrivée à une cascade d'Anthologie publicitaire malheureusement interdite à la baignade car située dans une zone de captage d'eau potable.
Après avoir joué de la machette de façon un peu trop ostentatoire, avoir laissé en chemin de quoi subvenir aux besoins alimentaires de sa probable nombreuse progéniture (un régime de bananes coupé habilement), Bradford a été profondément coupé par une herbe grasse.  Un peu comme si Crocodile Dundee se faisait bouffer la main par un hamster...
Sur le chemin du retour, nous nous faisons emboutir la voiture par un jeune quidam lancé en descente à toute allure dans sa jeep blanche, qui dans un anglais très scolaire et dans un style que sa gracieuse majesté n'aurait pas renié:" I'm sorry sir, I have no brakes more".

En exclusivité et conformément à l'approche prudencielle qui nous caractérise à tord parfois, la photo du véhicule qui nous a outrageusement embouti.
Mais tout s'arrange via un constat sur calepin où notre ami reconnaît son incurie.

Plongée sur le récif avec Marc et Sophie, conséquences funestes et triste fin pour coquillages et crustacés

Sophie déniche, observe et dénonce les antennes à l'entrée des trous  avec beaucoup d'acuité, Marc et Luc font le reste, moins avouable certes,  mais c'est tellement bon.

images de famille

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Niaque family, retour au pays

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photos pour le prochain programme Ecolo

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Verdure Rock

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jeudi 2 septembre 2010

1er septembre, c'est la rentrée sur KAKAO


Une rentrée certes différente, mais une rentrée quand même et un vrai programme de cours.
Après 1 mois de vacances dont 3 semaines dans les Grenadines, chaque enfant découvre ses nouvelles matières, une méthode de travail et son/sa "titulaire". Le rythme est donné, à raison de 4H/j tous les matins du lundi au vendredi, chacun devrait rencontrer les exigences de son programme d'ici le mois de juin. Luc donne les cours de 1ère rénové et je me charge de la 5ème primaire et 3ème maternelle.
Les cours sont mis à disposition par l'Enseignement à Distance de la Communauté française et sont organisés par séries divisées en 3 parties: le cours élève, les réponses et les devoirs à renvoyer chaque semaine.
Nous disposons actuellement des matières pour 1 mois (il est impossible d'obtenir +) et c'est déjà une faveur.
L'envoi des devoirs active la mise à disposition des séries suivantes ... un peu comme dans un bon feuilleton d'été!
Les devoirs corrigés nous parivendront 6 à 8 sem plus tard --> cherchez l'erreur.
Le hic, c'est que tout le système repose d'une part sur une bonne connection internet au flux régulier et si possible au minimum 2x/mois et d'autre part, sur la photocopieuse/scanner à laser que nous avons emmené de Belgique.
Hors, la photocopieuse a besoin de pomper 1025 watt au préchauffage et le bateau n'est capable d'en fournir que 600.
Donc, cela ne fonctionne pas.

Luc devra user de ses talents d'électricien pour résoudre ce problème crucial.



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