Il s'agit donc de naviguer à vue, le matin, quand le soleil permet de saisir toutes les nuances de couleurs afin de jauger la profondeur de l'eau et ne pas s'échouer lamentablement sur une patate de corail.
mercredi 1 décembre 2010
Los Roques - des bleus comme dans un rêve
Nous voguons de mouillages en mouillages plus somptueux les uns que les autres, très sauvages et déserts dans cet immense espace de jeu des Roques, grand comme les Grenadines. Ici, plus question de se fier au GPS, tout est faux en raison du mauvais géo-référencement des cartes marines.
Il s'agit donc de naviguer à vue, le matin, quand le soleil permet de saisir toutes les nuances de couleurs afin de jauger la profondeur de l'eau et ne pas s'échouer lamentablement sur une patate de corail.
Il s'agit donc de naviguer à vue, le matin, quand le soleil permet de saisir toutes les nuances de couleurs afin de jauger la profondeur de l'eau et ne pas s'échouer lamentablement sur une patate de corail.
L'Amérique latine comme nous l'aimons

A Guacarapo, le temps semble s'être arrêté. Petit village de pêcheurs qui vit au rythme des courants et marées, des bonnes ou moins bonnes pêches. Toute la vie s'articule autour d'une rue principale en bord de mer où nous retrouverons quelques petits magasins et surtout le café de Manolo et son épouse.
On y boit la polar (bière locale) ou le Maltin, boisson non alcoolisée à base de malt. Très sucré et très énergisant.
Il n'y a pas de table, uniquement des chaises en plastique qui s'enfoncent dans le sable et que l'on bouge au gré des rencontres et des discussions. Abrité du soleil, on y reste des heures à contempler le spectacle qu'offre la vue sur le Golfe. C'est le lieu de rendez-vous des villageois: instituteur, pêcheurs, marins, ... tous s'y retrouvent pour profiter de la quiétude du lieu et de l'accueil chaleureux.
On y boit la polar (bière locale) ou le Maltin, boisson non alcoolisée à base de malt. Très sucré et très énergisant.
Il n'y a pas de table, uniquement des chaises en plastique qui s'enfoncent dans le sable et que l'on bouge au gré des rencontres et des discussions. Abrité du soleil, on y reste des heures à contempler le spectacle qu'offre la vue sur le Golfe. C'est le lieu de rendez-vous des villageois: instituteur, pêcheurs, marins, ... tous s'y retrouvent pour profiter de la quiétude du lieu et de l'accueil chaleureux.
Stéphanie for ever


Quiétude du bout du monde, Medrégal

Une halte comme on en rêve, au milieu de nulle part. Medrégal propose tous les services attendus par un plaisancier: chantier, piscine, chambre d'hôtes, Internet, bar et restaurant très sympas le tout dans une ambiance éco-village.
Jean-Marc, d'origine belge, a monté tout ce projet et propose un accueil décalé et très authentique. On se sert dans le frigo du bar et on note ses consommations sur un carton portant le nom du bateau.
L'ambiance le soir est vraiment d'enfer, hormis la présence impromptue d'un petit Français au discours pestilentiel qui se souviendra longtemps encore, du couple belgo-polonais (Casimir était déchaîné) qui s'est payé sa tête de crétin fascisant. Nous regrettons amèrement de ne pas pouvoir nous attarder, le courant était vraiment bien passé.
Au fin fond du Vénézuela, Guacarapo
Grands dauphins à l'approche des Roques

De retour en Martinique après avoir passé 10 jours avec la famille Paquet, nous sommes restés 10 jours au Marin, journées consacrées aux menues réparations et maintenance indispensables pour envisager sereinement la suite du voyage. 44 heures de traversée et 280 Miles, notre plus longue navigation à ce jour, nous emmène à Blanquilla, 1ère île du Vénézuela. Un vent carrément arrière et faible nous permet d'expérimenter pendant une trentaine d'heures les voiles en ciseaux. Blanquilla nous plaît toujours autant mais la météo est maussade et le mouillage rouleur. Nous décidons de partir sans tarder vers l'archipel des Roques, ceinturé par une des plus grandes barrières de corail du monde.
Ces 120 miles sont bouclés très rapidement au portant en 15 heures à une vitesse moyenne de plus de 8 noeuds . Nous nous faisons propulser par des vents autour de 30 noeuds. Malgré la grand voile arrisée et quelques tours dans le génois, nous partons au surf sur les plus grosses vagues avec une pointe de vitesse à 13,8 noeuds. Pas mal pour un Nautitech 40: les coques fument mais le catamaran reste manœuvrable. Suprême récompense au petit matin: une nouvelle rencontre d'une demi-heure avec de grands dauphins qui nous font un show époustouflant, le 4ème en trois jours de navigation depuis la Martinique.
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