du 1er août 2010 au 1er juillet 2011
Un gros bisous et clin d'oeil à Stéphanie, qui nous a accompagné comme super équipière ou bateau-stoppeuse pour notre éprouvante remontée contre le vent et les courants du Vénézuela en direction de Grenade. Elle a 37 ans, bourlingue le monde sac à dos, un sourire à faire tomber tous les marins célibataires et un enthousiasme contagieux. Nous espérons vraiment que nos routes se croiseront encore.
La Jamaïque, c’est très beau, il y a des rastas partout qui fument du cannabis et qui écoutent Bob Marley. Nous sommes partis dans les Blue Mountains avec les D’Un B, c’était très beau et très vert.
Dans un village, nous avons vu un vieux monsieur qui se battait avec un plus jeune. Puis, la personne âgée a sorti de sa poche un couteau à tartiner.
Après, nous sommes allés dormir dans une chambre d’hôtes dans la montagne. Quand on s’est lavé, l’eau était gelée. Puis, nous avons continué cette belle balade.
Les enfants d’Haïti sont très beaux et très mignons.
On a été à l’orphelinat, j’ai vu des enfants handicapés, il y en a un qui était par terre et avait de très maigres jambes. Quand je j’ai vu, j’ai eu peur car on dirait qu’il est en train de mourir. C’était le pire enfant de l’orphelinat.
Sœur Flora et Marlène ont soigné les enfants du choléra, mais plus personne n’était malade quand on est arrivé.
J’ai eu très peur car maman m’avait dit de ne pas donner la main aux enfants et les enfants me touchaient partout. J’avais peur d’attraper le choléra. Les enfants tournaient autour de moi et disaient « ti blanc, ti blanc, ti blanc ».
A midi, nous avons mangé avec Sœur Flora, Marlène et ma famille du riz, des carottes et de la langouste. C’était délicieux.
L’handicapée qui faisait : « Nia,hi,hi,hi, nia,hi,hi,hi » était très marrante, elle s’appelle Roslie.
Quand nous sommes arrivés à Haïti, tous les enfants sont arrivés en pirogue autour du bateau. C’est un tronc d’arbre qu’ils ont creusé à l’intérieur, ils l’appellent « bois fouillé ».
Les enfants étaient curieux et demandaient de la nourriture : à manger et du lait.
Un jour, papa et maman étaient partis à l’orphelinat, Joséphine était sur Talabao et on est resté sur le bateau (Antoine et moi).
Deux petits garçons sont venus en bois fouillé.
Antoine leur a donné un appât. La canne d’Antoine était rangée, lorsqu’ils l’ont vue, ils ont demandé la canne. Antoine a dit : « c’est ma canne, je ne peux pas te la donner. Donne-moi ton appât, je vais mettre une corde pour faire une traîne pour vous ».
Il a mis la corde et soudain, ils ont eu un sourire comme une banane.
Les bois fouillés sont les pirogues locales. Ce sont des embarcations peu stables et… en bois. Ells sont « chevauchés » par des enfants, plus rarement des adultes.
Le système d’emprunt est simple, exemple : « oh mais qu’elle m’a l’air jolie cette pirogue, et si je l’empruntais pour arriver sur l’autre rive » …
Et bien oui, c’est possible, car du moment où l’on n’abîme et ne vole pas la pirogue, elle peut être utilisée comme moyen de transport, sauf si elle appartient à un pêcheur. Dans ce cas, j’ai vu un enfant se faire fouetter par son père avec une branche de mangrove.
Bien sûr je n’ai pas la même logique qu’eux… Chez nous, on ne se sert pas de n’importe quel vélo trouvé.
Les bois fouillés sont taillés par une main experte de menuisier local, en bois de manguier et vendus 50$ U.S. la pièce.
Mais un bateau comme ceci est utile pour tout !
Certaines d’entre elles sont équipées de voiles, leur permettant d’aller plus loin dans la mer et… de pêcher au filet ainsi qu’à la traîne.
Aussi les habitants de Caille-Coq ou Kakok en Créole, grâce aux pirogues viennent mendier autour des bateaux.
P.S : j’ai monté une petite ligne de traîne pour un enfant Haïtien ce matin.
Avec Stéphanie, nous avons fait des frites… sur le bateau ! :
RECETTE:
Ingrédients :
Pour quatre personnes :
8 pommes de terre (à condition d’avoir autre chose à côté).
2 cm d’épaisseur d’huile d’olive dans une poêle (et oui de l’huile D’OLIVE) !!!
Préparation :
Faites chauffer votre huile dans votre poêle, quand des bulles se forment déposez les frites mais ATTENTION !!! il ne faut pas qu’une frite soit sur une autre sinon celle du dessus sera une pomme de terre rissolée et pas une frite.
Au bout de 10 minutes remuez les frites de la poêle et attendez encore 5 minutes.
Dégustation :
Et voilà, le repas est servi après avoir épongé vos frites dégustez –les.
Meilleur que les frites surgelées non ?
Antoine.
21 octobre 2010: mes super copines de bateau (Zoé)
J'ai rencontré Cléo sur Scorf, Eloé sur D'un B, Victoria sur Namasté, Charly sur Cetus (bon d'accord, ce n'est pas une fille). On joue ensemble à 1,2,3 soleil. C'est comme 1,2,3 piano en Belgique. Trop cool.
13 octobre 2010: mon anniversaire (Joséphine)
êchon est contée au court de la traversée Margarita-Blanquilla.
Pendant que Kakao navigue sur les flôts des Caraibes, un thon a mordu à l’hameçon. Quelle surprise qu’ en plein changement de cap, ce pélagique se fasse prendre par notre traîne tribord, celle ou le leurre n’est q’un vulgaire bout de plastique rose. De plus en moulinant la traîne, Papa crut que le poisson était une vielle chaussure délabrée.
Malgré tout, le thon fût délicieux en carpaccio vidé par moi-même et préparé avec amour par Maman.délicieux
7 septembre 2010:
Ce soir, nous partons pour une longue traversée entre Grenade et le Vénézuela (Antoine)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire