samedi 25 juin 2011

la Dominique

Au détour d'une route, nous empruntons le chemin de randonnée qui traverse une bonne partie de l'île jusqu'à la rivière d'or.  Rafraîchissant par cette chaleur tropicale.


Cimetière dominicain sur les hauteurs de Roseau, la capitale.






Au fond du village de Castle Bruce, face à l'Atlantique.
A l'est de la Dominique, nous traversons le "carib territory".  Les Caraïbes dispersés dans l'île, furent regroupés dans une réserve d'environ 2000 hectares, située sur la côte au vent. On estime leur nombre aujourd'hui à environ 3000. A la suite des métissages avec les anciens esclaves, seuls quelques centaines ont conservé leur  caractère ethnique originaire: teint jaune, cheveux noirs et lisses, yeux bridés. Ils vivent de culture de bananes, d'ananas et de vannerie vendues aux touristes.  Manifestement, la ressemblance physique les interpellent. Ils sont attirés par les enfants, nous regardent, nous disent bonjour.  Les échanges sont très sympathiques.  Antonia (ci-dessous) nous fait visiter sa maison.  Je lui promets de lui envoyer les photos par la poste, elle nous offre 2 bananes et 1 goyave.
Les habitations des Caraïbes sont de très petites cases en bois et/ou en tôles.  La latrine se trouve au fond du jardin derrière des morceaux de tissus.  La pauvreté est palpable.
Fin de journée dans les spas naturels du village de Wotten Waven. La nature sauvage et le relief volcanique offrent une eau souffrée naturellement chauffée par les entrailles de la terre.  Cette eau minéralisée a tous les atouts d'un bain relaxant que nous apprécions d'autant plus que nous n'avons pas vu de baignoire depuis 1 an.

vendredi 24 juin 2011

Rainforest - La Dominique

lundi 20 juin 2011

Différence entre la solitude du grand nord et celle de l’homme de quart (Antoine)

Nord Canada : 
Le nord canadien, le blizzard soufflant tel un alizé tropical, le chant des loups semblable aux grondements du grain.

Pleine mer :
L’homme de quart surveille la nuit de pleine lune écoutant de la musique sur son IPod ou son MP3, ainsi aurait fait le loup hurlant à la mort avec la meute. Dans le sillage, le plancton s’illumine, les vagues moutonneuses créent une écume blanchâtre, qui fait penser à la neige poudreuse giclant en l’air à chaque pas rapide des loups.
Mais l’homme est bien seul dans l’obscurité qui règne sur la mer déchainée par la houle. Les loups ne trouvent plus de proies à chasser, ils sont donc obligés de s’entretuer. Le barreur également doit se battre, car le dernier snickers ne peut être offert qu’au King-barreur.

Nord Canada :
Les créatures du grand nord peuvent survivre, mais la cruauté des bêtes doit être sans limite, de là à tuer les membres de leur famille !!

Pleine mer :
L’homme de quart ne doit pas tuer sa famille, mais simuler une maladie pour laquelle le seul remède est une barre chocolatée!

Nord Canada :
Le loup également, simulerait une maladie pour détourner l’attention de son adversaire et lui sauter à la gorge pour se repaître de sa chair…
P.S : si vous partez en navigation préparez assez de snickers !!

Eden select pour gens choisis à l'abri des "locaux"

Antigua, c'est ce contraste surprenant entre le nombre important d'îles privées, cottages de luxe, hôtels 5 étoiles qui bordent, côté rivage l'or des plages de sable blanc et côté terre le "green" des golfs ou crickets et la vie simple qui grouille dans les rues de St John's la capitale.

En accostant le dinghy au ponton, nous traversons 1 grande rue artificielle où l'on vend les bijoux les plus prestigieux.  On y trouve les enseignes Cartier, Dior, Piaget, les montres les plus belles et les plus chères.  En fait, cette infrastructure n'existe que pour assouvir la clientèle des paquebots de croisière qui font étape à Antigua.  Mais la crise est passée par là, les croisières sont de plus en plus "cheap"  et les diamants attendent le client bien rangés dans leur présentoir.

On y vend des fruits à même le sol, la musique bat son plein dans la rue, il fait chaud et la vie se passe en dehors des habitations. Toute l'animation se concentre au centre de la ville.  Les gens ne boivent manifestement pas que de l'eau, certains hommes ont les yeux injectés, d'autres dansent dans la rue la bouteille à la main.
L'ambiance nous rappelle la Jamaïque et le rastafarisme est très présent.
Tout en marchant sur le trottoir, nous nous faisons dépasser par une très grosse voiture.  Derrière la vitre, 3 gros costauds, chaîne en or autour du cou.  Archétype du dealer de série télévisée américaine.

Antigua

Nous quittons la Guadeloupe et ses petite îles, en route vers Antigua, appelée également l'île aux 365 plages: une pour chaque jour de l'année.
Ci-dessus, English Harbour, abri naturel le plus réputé du pays qui fit d'Antigua le bastion de l'escadre anglaise des "îles sous le vent" et fut l'un des atouts majeurs de la force navale britannique dans les "West-indies".

Aujourd'hui, Antigua accueille chaque année une régate très réputée des plus beaux voiliers du monde.  Nous ne verrons malheureusement pas ces superbes bateaux profilés, le port est complètement vide et la saison des cyclones vient de commencer.

mercredi 15 juin 2011

J -15

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dimanche 12 juin 2011

Au programme des vacances de Bon papa: pêche, pêche et encore pêche


Entre chaque navigation, des Saintes à Marie-Galante et de Petite Terre à la Désirade, pêche, pêche et encore pêche.  Si nous avons été chanceux à Marie-Galante pour sa cueillette de langoustes, les navigations  ont été moins heureuses.  Au total, 6 gros barracudas que nous avons rejeté à l'eau par crainte de la "gratte" comme ils disent en Guadeloupe.  Entendez la ciguatera.

Selon wikipedia:
La ciguatera est une forme particulière d’ichtyosarcotoxisme (du grec ichtyos : poisson,sarcos : chair, toxicon : toxique), c'est-à-dire une intoxication alimentaire par les chairs depoissons contaminés par la microalgue benthique Gambierdiscus toxicus présente dans lesrécifs coralliens. Comme de nombreuses toxines naturelles et artificielles, la ciguatoxine s'accumule dans les organismes et sa concentration augmente au fur et à mesure que l'on monte les échelons de la chaîne alimentaire, selon le principe de la biomagnification. Parmi les 400 espèces potentiellement infectées, les grands poissons prédateurs comme lebarracuda, la murène, le mérou ou encore les carangues sont les plus susceptibles de provoquer un empoisonnement. Le terme ciguatera désigne également le phénomène qui en est à l’origine : la destruction des récifs coralliens.

En bref: Dans le pire des cas, on perd ses cheveux, ses dents.  Ca ne donne pas fort envie de l'attraper.

samedi 11 juin 2011

La Désirade

A court d'eau et désespérant atteindre la terre lors de son second voyage, Christophe Colomb la désigna en 1493 "la Desiderada".
Au XIIIème siècle, cette île devint une terre d'exil pour les lépreux et quelques fils de famille française dévoyés.  La léproserie fut fermée en 1954.  Depuis, les 1700 habitants de l'île vivotent de la culture et de la pêche.  
Peu fréquentée des touristes et accessible uniquement par une passe houleuse, l'île vit au rythme des vedettes qui entrent et sortent du tout petit port au milieu duquel nous sommes mouillés.
Nous nous arrêtons dans un petit resto à la déco très "kitsch" où l'on sert des plats créoles simples, mais bien cuisinés.  Le patron est un pêcheur et nous raconte comment la mer s'est vidée depuis 20 ans et les conséquences dramatiques que cela génère pour l'économie de l'île.  Il nous explique également dans quel état il a retrouvé sa maison en 1989 lors du passage du cyclone Hugo.

vendredi 10 juin 2011

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Marie-Galante

Découverte par Christophe Colomb, elle porte le nom d'une de ses caravelles "Maria Galanda".
Les français prirent pied à Marie Galante au XIIème siècle pour y exploiter la canne à sucre.  70 moulins en ruine témoignent de ce passé riche et glorieux.
On y produit encore d'excellents rhums agricoles dans des exploitations à taille humaine.  Il suffit de rencontrer par hasard le jeune patron de la rhumerie BELLE-VUE pour que son prestigieux breuvage exhale tout son parfum et dévoile ses secrets.  Inscrit dans la tradition, ce passionné nous raconte de quelle manière il développe son entreprise avec l'aide du FEDER (fonds européen) dans une perspective complètement verte.
Marie-Galante, c'est aussi la douceur de vivre évoquée par Voulzy. Nous nous arrêtons dans un "lolo" (resto de plage) pour y manger une salade de marlin fumé dans un cadre enchanteur.  Tout simplement superbe.
En route, à la découverte de l'île par la terre.  Nous y découvrons un paysage varié: des boeufs, des vieux moulins et des mornes, mais aussi des falaises qui nous rappellent la Bretagne.
Et puis, dans un petit village, au détour d'une plage, mon prochain partenariat ...

Petite Terre

Les 2 petits ilôts déserts, réserve marine protégée sont accessibles par une passe Nord-Ouest uniquement par beau temps qui peut devenir un piège par gros temps de Nord-Est ou par grosse houle.

Le site est complètement protégé et les iguanes se faufilent au milieu d'une végétation riche et diversifiée.
Sous l'oeil de nombreux scientifiques, les poissons se reproduisent en toute tranquillité. Bon papa et Sam y ont même vu un requin caraïbe d'1m50.
Les plantes sont signalées par de nombreuses pancartes didactiques et aident le randonneur à comprendre et respecter son environnement.

Le phare date de 1835 et est l'un des plus anciens du Nouveau Monde.
Sur notre chemin, nous rencontrons l'équipe de TF1 en tournage pour l'émission c'est ma terre.  Regardez-bien, on devrait voir notre silhouette après le JT.

L'archipel des Saintes

L'archipel des Saintes doit son nom à Christophe Colomb qui le découvrit le jour de la Toussaint en 1493.
Plus tard en 1782, c'est au large de l'archipel qu'eut lieu le plus grand affrontement naval entre l'Angleterre te la France dans la caraïbe. L'escadre française fut défaite par la flotte britannique.
Les français voulant faire des Saintes un bastion imprenable, construisirent au XIXème siècle un ensemble de fortifications et de batteries dont le Fort Joséphine sur l'îlet Cabrit et le Fort Napoléon sur le Morne' à Mire.
La pêche, activité prédominante, compte encore aujourd'hui plus de 100 pêcheurs saintois qui sillonnent les côtes guadeloupéennes à bord de leurs "saintoises".

Les habitants de l'île sont des descendants de Bretons, ce qui explique le nombre de crêperies à Bourg des Saintes, la ville principale. La crêpe est revisitée, le sucre et le citron sont remplacés par le poisson.
Nous nous arrêtons en ville pour manger des accras (beignets de poisson), spécialité antillaise et de la dorade coryphène soigneusement préparée dans un resto en bord de mer.

mercredi 1 juin 2011

Luc et Samuel refont le festival de Cannes

Elle n'est pas belle la vie

Un petit coucou à tantine et Simon qui sont restés en Belgique.  

Bienvenue sur Kakao: en route pour la Guadeloupe, les Saintes, Marie-Galante, Petite Terre et La Désirade

welcome tonton
çà dort en navigation
çà discute pêche et allures du bateau

cousin, cousine, on s'tambourine

Et la bonne humeur revint à bord de Kakao





Le sourire est de retour ...



Vive le cousin Stéphane


Nous profitons du WE et des congés de Stéphane pour rencontrer Emilie et sa maman.  Il nous invite à souper dans sa case guadeloupéenne où il est le seul à connaître le secret du charolais mariné à la moutarde et au thym.  Quelle saveur, nous en avions presque oublié le goût.  Pour nous faire encore plus plaisir, il avait cuisiné des frites ... bordel (cfr: Thomas Dutronc).  Ces agapes se terminent par un plateau de fromage mémorable tout en nous expliquant le contexte guadeloupéen particulier entre les noirs et les blancs, son agression, la profitation, les grèves, le rôle du LKP et la situation potentiellement explosive.

Le lendemain, nous partons sur son bateau et sa bouée à l'ilôt Gosier. Les enfants adorent ... et l'adorent.



La journée se termine autour des leurres de pêche où Stéphane nous fait partager sa passion de la pêche au gros.  Antoine, hyper branché poissons n'en revient pas du matériel de pro.

Arrivée en Guadeloupe

Nos invités sur Kakao se succèdent et ne se ressemblent pas.  Nous déposons notre ami Phil à l'aéroport de Pointe-à-Pitre et avons 1 semaine pour nettoyer le bateau, faire un gros avitaillement et accueillir bon papa, tonton Sam et le petit cousin Alec.
Nous longeons tranquillement la côte ouest de la Guadeloupe, île volcanique à la forme d'un papillon, divisée en 2 parties: Grande Terre au relief vallonné qui abrite le volcan de la Soufrière et Petite Terre au visage plat.
Nous retrouvons Stéphane, le cousin de Luc, "exilé" en Guadeloupe depuis plus de 10 ans. Soirée festive et arrosée. Forcément 1 décennie, çà se fête.


 
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