jeudi 21 octobre 2010

Du travail pour tous ?

J’ai pu observer ce que l’on qualifie en Europe de chômage déguisé, mais je ne suis pas convaincu pas cette assertion qui se fonde uniquement sur les nécessaires gains de productivité : il y a effectivement, dans une grande surface par exemple, pléthore de personnel de sécurité, de caissières et de jeunes salariés qui emballent toutes vos marchandises, les conditionnent en caisses, s’occupent de vos achats jusqu’à la livraison finale sur le ponton, sans supplément.  Mêmes constatations dans les magasins du centre : un accueil charmant et personnalisé par un personnel certes nombreux mais pour lequel un rôle précis a été assigné à chacun avec  des conditions de travail qui semblent correctes.   A méditer.

En réalité, si effectivement la productivité est faible, la qualité de la prestation est très grande.  Dans le secteur des services, c’est un élément essentiel même s’il est probable que la productivité soit faible dans l’industrie, ce que je n’ai pu observer ce qui dans un contexte mondialisé pose des problèmes de compétitivité.  Mais, ce n'est par le projet d'Hugo Chavez...
Largement diabolisé par les USA et par les médias en général, le modèle politique et économique mérite pourtant une analyse plus affinée.
Investi en février 1999, Hugo Chavez annonce le début du « processus révolutionnaire démocratique et pacifique » et affirme son intention d’en finir avec la corruption et le « néolibéralisme sauvage », de redresser l’économie du pays et de « refonder la République ». Malgré l’opposition, qui en dénonce l’illégitimité, les Vénézuéliens approuvent massivement par référendum la convocation d’une Assemblée constituante, chargée de rédiger la charte suprême de la Ve République. Réaffirmant sa volonté de combattre le néolibéralisme et de continuer la « grande révolution sociale et bolivarienne », Hugo Chávez tente d’instaurer « une démocratie sociale d’économie de marché ».
Cette campagne aboutit le 15 août 2004 à la tenue d’un référendum « révocatoire » visant à mettre fin au mandat du chef de l’État (une procédure prévue par la Constitution bolivarienne de 1999). Dans un climat politique polarisé entre partisans de Hugo Chávez, confiants dans le modèle alternatif qu’il incarne, et anti-chavistes, qui l’accusent de vouloir instaurer un régime dictatorial « à la cubaine », cette consultation conforte Hugo Chávez au pouvoir, le « non » à sa destitution recueillant 59,25 p. 100 des suffrages (avec une participation de près de 70 p. 100). Cette victoire a été confirmée par les observateurs internationaux présents sur place en nombre.

Réélu triomphalement en décembre 2006, avec 62,8 p. 100 des voix, Hugo Chávez renforce la centralisation en remaniant son gouvernement et en appelant à la création d’un parti unique. Afin de conduire la « révolution socialiste », qui passe notamment par la nationalisation des secteurs de l’énergie, des télécommunications et du pétrol



e.

1 commentaire:

  1. D'un point de vue général, tu noteras que la bureautique a amené des gains de productivité COLLOSAUX en 30 ans (email, scan, etc). Très peu de ces gains ont été redistribués aux cols blancs. Sans parler des cols bleus qui sont harcelés au gsm. Ce n'est que bonne guerre de passer quelques minutes sur Facebook, de toute façon il enrichissent encore son jeune patron...

    RépondreSupprimer

 
Compteur pour blog gratuit