dimanche 30 janvier 2011
Au pays de Bob Marley
Il suffit de faire un tour au marché ou en ville pour se rendre compte rapidement que le commerce de rue de la Jamaïque vit essentiellement de ses clichés : Bob Marley, le rastafarisme et le cannabis.
S’il est vrai que l’on croise l’un ou l’autre rasta quinquagénaire en train de fumer, le reggae des années 70 inspiré par le mouvement rastafari et porteur d’un message de paix, de justice et d’égalité semble aujourd’hui éculé. « No woman no cry » est passé de mode et fait place à des musiques beaucoup plus violentes, qui évoquent les armes, la consommation, le sexe et les affrontements entre gangs.
L’impression palpable dans la rue est nettement moins cool et décontractée que « could you be loved », la jeunesse semble désoeuvrée et les inégalités criantes. Les jeunes n’ont pas de boulot,les fruits et légumes coûtent plus cher qu'en Belgique et les grandes surfaces affichent des prix vertigineux. Les épiceries du centre-ville sont grillagées et les gens commandent leurs marchandises depuis la rue à travers une ouverture de 20cm/10cm.
Depuis notre départ, la Jamaïque est notre escale d’avitaillement la plus onéreuse.
On croise sur la même avenue, d’énormes 4X4 flambants neufs et de petits vendeurs de canne à sucre. Vu de l’extérieur, cela donne l’impression d’une bombe prête à exploser.
Derrière une fausse apparence de cool attitude, la nervosité est palpable.
S’il est vrai que l’on croise l’un ou l’autre rasta quinquagénaire en train de fumer, le reggae des années 70 inspiré par le mouvement rastafari et porteur d’un message de paix, de justice et d’égalité semble aujourd’hui éculé. « No woman no cry » est passé de mode et fait place à des musiques beaucoup plus violentes, qui évoquent les armes, la consommation, le sexe et les affrontements entre gangs.
L’impression palpable dans la rue est nettement moins cool et décontractée que « could you be loved », la jeunesse semble désoeuvrée et les inégalités criantes. Les jeunes n’ont pas de boulot,les fruits et légumes coûtent plus cher qu'en Belgique et les grandes surfaces affichent des prix vertigineux. Les épiceries du centre-ville sont grillagées et les gens commandent leurs marchandises depuis la rue à travers une ouverture de 20cm/10cm.
Depuis notre départ, la Jamaïque est notre escale d’avitaillement la plus onéreuse.
On croise sur la même avenue, d’énormes 4X4 flambants neufs et de petits vendeurs de canne à sucre. Vu de l’extérieur, cela donne l’impression d’une bombe prête à exploser.
Derrière une fausse apparence de cool attitude, la nervosité est palpable.
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